SAINT LYS
Aujourd'hui je vous présente le SLO Basketball
Club créé dans les années 1926 dont le 1° panier a été installé dans les jardins d'Annette Escassut, le SLO Basket a disposé d'un 1° terrain en terre battue prés de la gare, en lieu et place du terrain couvert des boules. Ensuite, le terrain a été installé place de la Liberté, devant le monument aux morts, sur un terrain goudronné grossièrement, puis ce fut le terrain sous la halle centrale actuelle, enfin au gymnase rue de la Gravette.
Vous trouverez ci dessous un texte écrit à l'encre des souvenirs d'antan, avec une série de cartes postales commentées par moi même pour avoir vécu ces périodes saint-lysiennes avec ferveur.
Pierre VILLENEUVE
Cœur de Basket, un chœur à l’unisson.
Ce titre me permet de donner en quelques mots ces histoires écrites sur le plus profond du cœur des anciens.
Légende de G à D : En haut :
Jean Dalies, Gabriel Pons, ? Zago peut être, Robert Delaux, André Castex
en Bas : ? , Arnaud, Morére ( mari d'Annette Bouas), Jean Leydier
Place du Jardinage…Donc de la Liberté
-
Après le terrain en terre battue de la
gare, le terrain « nouvelle génération » sera sur la place du
jardinage. Les poteaux étaient rangés sous le préau de l’école publique des
garçons que nous transportions à chaque match. Nous possédions des blocs en
pierre blanche stockés sous la petite halle qui servaient de contre poids.
Pour tracer le terrain, nous utilisions du plâtre tout en repérant sinon en
visant les clous plantés sur la surface goudronnée avec encore ces sacrés
gravillons. Mais on faisait un pas de géant entre la terre battue et trop
souvent détrempée et le goudron.
- Les panneaux étaient montés sur des planches blanches, le carré noir apparaissait, le ballon était encore en cuir.
- Pour les chaussures maman avait eu l’idée de tremper nos sandalettes en cordes dans le goudron pour que ces « baskets » durent plus longtemps !
La Halle : salle mythique de tous les combats
René Bastide, Maire de l’époque, avait autorisé le tracé du terrain de basket sous la halle centrale actuelle « Même si les angles étaient trop prés des piliers ». Par contre nous n’étions pas gênés par la circulation car il passait très peu de voitures sur la Nationale 632. Le ballon et les joueurs ne risquaient rien. Quoiqu’un jour je me suis retrouvé sur le capot d’une Renault 4 CV, face au café de Denise Cazalot.
Pour les vestiaires nous allions au café de la Paix, dans l’ancienne salle de bal …de nos premières amours. Évidemment, il n’y avait que quelques tables et bancs en bois, tout juste de quoi suspendre ses habits. Les vestiaires locaux et visiteurs n’existaient pas, nous avions la même salle. Pour se laver nous nous retrouvions à la pompe municipale en façade de l’hôtel de ville, c’était Pascal Dondelli, qui était responsable d’actionner la pompe. Après les matches on allait boire un punch, une menthe ou une grenadine.
Jean Leydier, sinon le garde champêtre Biamouret, détenaient la clé de l’éclairage. Nous devenions les premiers à avoir un terrain éclairé avec deux grosses ampoules.
LA HALLE CENTRALE : elle était équipée de 2 ampoulesl’époque nous jouions
en Régionale « juste en dessous de
la Fédérale
appelée plus tard Nationale IV ! ». Les équipes du grand Sud
Ouest redoutaient ce « chaudron » telles Caraman, Rodez, La Tour de Crieu, Pamiers, Lézat, Le
TAC, Le SCOAT, le TOAC, Tarbes, Lourdes....et bien d'autres.
Le SLO Basket a été aussi, redoutable en Coupe de France « Evian ». Son exploit reste sa « défaite que de 9 points » face aux Nationaux St Augustins de Bordeaux en 1984 et contre Le Temple sur Lot.
Sa vitrine reste la fermeture de la halle avec des panneaux en bois montés et transportés sur un chariot à l’occasion de la réception de l’équipe de Tchécoslovaquie (en 1965 ou 1966 !). Par la suite nous fermions la halle avec panneaux et clavettes des années durant : Merci Pascal Dondelli.
L'entreprise DAURIAC avait livré cette salle de sport avec la technique du lamellé collé. Il a fallu déposer les lignes téléphoniques et électriques afin de faire passer le convoie exceptionnel !Point fort aussi contre
Bagnères de Bigorre à la
Gravette, avec podium et FR3 TV lors d’un match pour la
montée en N IV, ce sont les montagnards qui avaient emporté la victoire et donc
accédé à la montée..
Mes pensées vont vers
nos amis de toujours le SLO RUGBY qui ne manquaient pas une occasion pour
forcer la décision. Combien de fois avons nous remporté la victoire à
l’énergie, sinon à l’arraché. Mes pensées seront pour Michel Lafont, Yves Arnaudé, et Laurent
Rouzés, Claude Faup, Merci Georges Gaspard, Président du SLO Rugby.
Le ripopo !
Joël Boyer, entraîneur, ancien international du TUC, est passé du statut de joueur à celui d’entraîneur…jamais à l’heure. Il nous apprenait à jouer à l’inspiration. « Il y avait en nous quelque chose de Tennessee, C’était au temps du ripopo » Puis Marcel Laynat est arrivé et là nous avons appris à jouer au basket – individuelle – zone – pressing – 1/3/1 – 2/1/2... Mais le plaisir était dans ce maillot porté fièrement, redouté sur tous les terrains de Midi-Pyrénées !
Pierre VILLENEUVE
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