mardi 21 décembre 2021

IL ETAIT UNE FOIS A SAINT LYS...UNE ECOLE PRIVEE POUR JEUNES FILLES !

 Aux numéros 15-19 de la rue Louis de MARIN, à Saint-Lys, se trouve un bâtiment ayant abrité de 1847 à 1962 une école privée de jeunes filles. Cet établissement a longtemps été tenu par des religieuses, ce qui a parfois valu à cette maison d’être désignée sous le nom de « couvent ». Avant la création de cette école, l’enseignement délivré aux jeunes filles de Saint-Lys n’avait connu que de timides développements.

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« La mixité étant interdite par l’Église, l’école publique est réservée aux garçons. Mais, dès le début du XIX e siècle, des écoles libres sont ouvertes pour donner l’instruction aux jeunes filles. » 1
 

Voilà ce qu’écrivaient MM. DELAUX et LIBEROS à propos de l’« Enseignement des filles » dans leur livre sur l’« Histoire de la bastide de Saint-Lys », publié en 1904 :
 

« Dans la première partie du XIX e siècle, une veuve, Madame LOUMAGNE, que des malheurs de famille avaient frappée, ouvrit une école primaire pour les filles de la commune ; elle prélevait une légère rétribution. Le conseil municipal reconnaissant les services qu’elle rendait, en l’absence d’un établissement régulier d’éducation, lui accordait une subvention annuelle de 120 francs.
     

 L' ÉCOLE PRIVÉE DES SŒURS DU COUVENT A FONCTIONNE JUSQU EN 1962

Déjà sous la Restauration, les demoiselles de LAPORTE, propriétaires et résidentes à Saint-Lys, avaient ouvert un internat pour les filles des familles aisées de la contrée. Dans le prospectus qu’elles firent paraître en cette occasion, on lit : ‘’qu’elles s’emploieront avec zèle à former l’esprit et le cœur de leurs élèves en enseignant la lecture, l’écriture, le calcul l’histoire, la grammaire, la mythologie, la couture, la broderie, etc. Quant à l’instruction et aux pratiques religieuses, elles seront puissamment secondées par la sollicitude qu’apporte à cet égard le pasteur de la paroisse, M. DAUBERNY. 

             NOUS PORTIONS L' UNIFORME A SAVOIR UN TABLIER GRIS

L’habillement des pensionnaires sera simple et uniforme. Chaque élève doit être pourvue d’un lit, de trois paires de linceuls [sic], d’une armoire, de douze serviettes et d’un couvert. Les parents conviendront de gré à gré avec les institutrices du prix de la pension qui ne peut être fixé à cause de la variété du prix des denrées 2 .’’ Cet établissement dura peu de temps ; l’une de ces demoiselles se fit religieuse et l’autre céda à la commune l’immeuble et l’enclos qui furent aménagés pour la résidence curiale 3 . »













 

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