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« La mixité étant interdite par l’Église, l’école publique est réservée aux garçons. Mais, dès le début du XIX e siècle, des écoles libres sont ouvertes pour donner l’instruction aux jeunes filles. » 1
Voilà ce qu’écrivaient MM. DELAUX et LIBEROS à propos de l’« Enseignement des filles » dans leur livre sur l’« Histoire de la bastide de Saint-Lys », publié en 1904 :
L' ÉCOLE PRIVÉE DES SŒURS DU COUVENT A FONCTIONNE JUSQU EN 1962
Déjà sous la Restauration, les demoiselles de LAPORTE, propriétaires et résidentes à Saint-Lys, avaient ouvert un internat pour les filles des familles aisées de la contrée. Dans le prospectus qu’elles firent paraître en cette occasion, on lit : ‘’qu’elles s’emploieront avec zèle à former l’esprit et le cœur de leurs élèves en enseignant la lecture, l’écriture, le calcul l’histoire, la grammaire, la mythologie, la couture, la broderie, etc. Quant à l’instruction et aux pratiques religieuses, elles seront puissamment secondées par la sollicitude qu’apporte à cet égard le pasteur de la paroisse, M. DAUBERNY.
NOUS PORTIONS L' UNIFORME A SAVOIR UN TABLIER GRIS
L’habillement des pensionnaires sera simple et uniforme. Chaque élève doit être pourvue d’un lit, de trois paires de linceuls [sic], d’une armoire, de douze serviettes et d’un couvert. Les parents conviendront de gré à gré avec les institutrices du prix de la pension qui ne peut être fixé à cause de la variété du prix des denrées 2 .’’ Cet établissement dura peu de temps ; l’une de ces demoiselles se fit religieuse et l’autre céda à la commune l’immeuble et l’enclos qui furent aménagés pour la résidence curiale 3 . »
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