Création du maquis
Le à la suite des messages radio annonçant le débarquement allié en Europe, la mise en œuvre du maquis se précise.
Les différents chefs de la résistance toulousaine décidèrent de la constitution d’un maquis dans les environs de la commune de Saint-Lys. Le colonel Ravanel, le chef régional des Mouvements Unis de la Résistance Degon dit Bouconne, le chef départemental de Franc-Tireur Jean Chaubet, le chef départemental de France au Combat Eugène Viguier dit Victor et le responsable du Comité Départemental de la Résistance Camille Vie dit Icart donnent l’ordre le de monter au maquis de Saint-Lys. Le , 160 hommes rejoignent à bicyclette et par train Saint-Lys. Depuis les recrutements de l’automne 1943 par les divers mouvements le total des effectifs pouvait atteindre 600 hommes.
Dès 1942, la résistance disposait du château de Gagen (en accord avec le propriétaire Marcel Grisoul) pour cacher les maquisards et servir de base à des groupes francs pour des opérations des sabotages. Notamment celle du groupe Morhange.
Aux premiers jours de la constitution du maquis le château de Gagen sera choisi pour l'implantation du P.C. La topographie de la région est accidentée entrecoupée de bois et de champs cultivés. Ce maquis était un centre d'organisation et un point de ralliement duquel les hommes armés auraient dû être dirigés vers Merenvielle entre les maquis déjà existants du Commandant Roger et du Capitaine Voisin. L'objectif était la défense du secteur stratégique de Saint-Jory (Secteur n°1).
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