ENTRE EAUBELLE ET AYGUEBELLE UNE HARDE BLOTTIE DANS LA BAUGE
Depuis quelques temps, la commune de Saint-Lys, étendant son territoire au-delà de la BASTIDE, entre les cours d’eau ancestraux de l’Eaubelle et de l’Ayguebelle, accueille une harde et non pour l’instant une horde, de sangliers.Déjà quelques alertes ont été signalées allant des riverains, des agriculteurs et maintenant des citadins, récemment aux alentours des campagnes et plus inquiétants aux portes du pont Levi.
UNE HARDE COMPOSÉE DE LA LAIE …
SUIVIE D’ UNE VINGTAINE DE MARCASSINS
Suivant les photos transmises nous remarquons que le mâle à la queue courte, est accompagné de sa laie, quelque part peu alléchante. Pour les reconnaître dans les forêts alentours, vous remarquerez le groin du mâle dominant et son mal être. La Laie, elle, est plus préoccupée par les marcassins. Le groin est fait comme « un naz pountchuc coumo un brusquet dés tino » préciseront celles et ceux pratiquant le patois local. Certains marcassins sont des « ragots », d’autres plus grands et moins futaie sont des « tiers », les ainé(e)s sont des « quartanier », mais le mâle croyant être dominant reste le « solitaire ».
UNE CHASSE ORGANISÉE EN RÈGLE
Mais au-delà du fruit des fendus, la meute doit se nourrir. Un groupe de randonneurs l’ a vu fouiner les glands de toutes les parties des chênes, des ados ont épié les 3 derniers marcassins trainant leurs sabots ( 2 femelles et un mâle) dissidents, pas d’accord avec le chef de chœur au groin épouvantable. ( d’où vient en patois local )..as un mour dés gous !
La vingtaine restante faisait du museau, il fallait lever le sabot et obéir.
Cette chasse au groin était très organisée dans un désordre habituel. Ici on chassait ces petites bêtes féroces qu’on appelle « gargamelles », les têtes de série de la horde, pardon de la harde, tentaient de contourner les aboyeurs, bien plus malins, enfin le ventru, court sur pattes, chef de ce troupeau inculte tentait de débusquer ces sublimes fleurs étonnantes de leur gourmandise « les grognons ». Au gré des vents dominants la horde suait, à poils..hérissés. Le ventre était vide comme la tête.
UN CONSEIL ? NE CHASSEZ PAS SUR LES TERRES DES AUTRES
Ces insectes salvateurs se retiraient de la scène, se regroupaient, d’autres nouveaux regagnaient l’essaim et ainsi d’augmenter leur force de pénétration, apercevant que la harde était prise au piège et de chanter à l’unisson « on les tient ! »
La harde devait regagner la bauge, faire le point de cette maigre cueillette et de donner une belle fessée aux 3 ragots dissidents d’avoir vendu la mèche…tels ces poils incorrigibles tirés du double langage
Il fallait se résoudre enfin à cette maxime de La Bastide …
« à cado porc ben soun nadal ! »
(merci aux très nombreuses et nombreux humoristes ayant participé à la rédaction de cette fameuse histoire d’une harde de sangliers. )
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire